Voici un article paru sur le blog de la BNF.
Jean-Pierre Balpe, membre du comité Labo, émet l'hypothèse que grâce aux nouveaux médias, on pourrait revenir aux conteurs et à l'imprévu de la rencontre publique. Ses modèles de génération d'œuvres en temps réel (voir ci-dessous le merveilleux Herbarius imaginé avec Miguel Chevalier), ou des plates-formes comme iTunes Live, grâce à laquelle des millions d'individus vont être comme autant de participants à un nouveau théâtre antique, donnent le ton.
En même temps, Thierry Baccino, autre participant du comité, rappelle que la page et le livre sont essentiels, en ce qu'ils formalisent, structurent, et mettent en cohérence l'indispensable à la mémorisation et à l'attention soutenue. Et que pour lire correctement, il faut les papiers, les encres, les typographies, et les formats mis au point pendant des siècles. Et Christian Jacob, lui aussi au Labo, d'apporter sa contribution: les transmetteurs des cultures orales utilisent des signes tracés ou des pierres spécialement disposées pour fixer le savoir des élèves.
Voilà quelques-unes des remises en cause et axes de réflexion essentiels du Labo BnF: comment va-t-on contribuer, accéder, et partager la connaissance à l'ère du numérique?
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